L’ombre de la drogue plane à nouveau sur la famille Amar. Cette fois-ci, c’est Macky Amar, le fils du défunt homme d’affaires Ameth Amar, qui se retrouve au centre d’une affaire sensible. D’après L’Observateur, il a été présenté au procureur de la République pour association de malfaiteurs et trafic de drogue, aux côtés de sa compagne Alimata Seck et de son ami Mamadou Lamine Diémé.
Un piège tendu par la police
Tout a commencé dimanche dernier, lorsque Alimata Seck a été interpellée après une surveillance étroite de la police. Lors de la fouille, les agents de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) ont découvert de la drogue en sa possession. Sous pression, elle a immédiatement révélé que la drogue appartenait à son compagnon, Macky Amar, qu’elle a localisé à l’hôtel Terrou-Bi.
Les enquêteurs ont alors réagi rapidement. Une descente discrète et ciblée a été organisée dans l’hôtel, où ils ont surpris Macky Amar en pleine action, en compagnie de Mamadou Lamine Diémé. Pris en flagrant délit, les deux hommes n’ont pas pu échapper à l’arrestation.
Le protoxyde d’azote, nouvelle drogue des élites ?
Bien que les détails sur la quantité exacte et la nature des substances saisies demeurent flous, L’Observateur indique que le protoxyde d’azote fait partie des produits en question. Surnommé « gaz hilarant », cette drogue est de plus en plus prisée dans certains cercles mondains. Facile d’accès, ses effets euphorisants en font une substance silencieuse qui séduit de plus en plus de jeunes issus de milieux privilégiés.
Un coup dur pour le clan Amar
Cette affaire nuit gravement à l’image de la famille Amar. En 2021, un autre membre de la famille avait été impliqué dans un dossier similaire. Pour Macky Amar, fils du puissant industriel, cette chute judiciaire promet d’être sévère. Lui qui, il y a peu, vivait dans le luxe et la célébrité, se retrouve désormais face à l’impitoyable justice.
Sous l’autorité du parquet, son avenir dépendra des charges qui seront retenues contre lui. Mais une chose est certaine : le nom des Amar continuera à défrayer la chronique.