Le procureur de la République avait ouvert une enquête sur la mort de Moustapha Bâ, l’ancien ministre des Finances et du Budget de Macky Sall, décédé en novembre dernier en France dans des conditions troubles. Il avait confié le dossier à la DIC après que l’autopsie de la dépouille, une fois acheminée au Sénégal, a révélé des éléments «de nature à attester que la mort n’est pas naturelle».
Mais depuis lors, l’enquête piétine. Les Échos croit savoir que la faute n’incombe pas aux enquêteurs. Ces derniers auraient, d’après des sources du journal, accompli les premiers actes qui étaient de leur ressort, notamment en interrogeant certains proches du défunt dont sa veuve. Ils attendraient le signal du maître des poursuites pour passer à la vitesse supérieure.
«L’on nous apprend que Ibrahima Ndoye a fait une commission rogatoire internationale en France dont il attend l’exécution», informe Les Échos. Qui parie que «dès qu’il aura les résultats de cette commission rogatoire internationale, il pourra poursuivre les investigations et même ouvrir une information judiciaire en confiant le dossier à un juge d’instruction».
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