À moins d’un mois de l’entrée en lice du Paris Saint-Germain au Mondial des clubs 2025, Ousmane Dembélé s’est confié en exclusivité à la FIFA.
-
Ousmane Dembélé s’est confié en exclusivité à la FIFA, à moins d’un mois du début de la Coupe du Monde des Clubs 2025™
-
Le Paris Saint-Germain entrera en lice le 15 juin contre l’Atlético de Madrid au Rose Bowl de Los Angeles
-
Le Français est impatient à l’idée de disputer la prestigieuse compétition interclubs sur le sol américain
En début d’exercice 2024/25, si on avait dit à Ousmane Dembélé qu’il serait repositionné avant-centre en cours de saison et qu’il finirait meilleur buteur du Paris Saint-Germain (33 buts en 45 matches toutes compétitions confondues) et meilleur buteur de Ligue 1 (21 buts), le tout sans presque jamais passer par la case infirmerie, il ne l’aurait probablement pas cru. La magie a pourtant bien opéré, et cette belle histoire de métamorphose restera quoiqu’il arrive dans les annales du club parisien. Pour finir cette saison singulière en beauté et écrire la fin de la fable, Dembélé a désormais trois missions : battre Reims en finale de la Coupe de France le 24 mai, triompher du FC Internazionale Milano sept jours plus tard à Munich en finale de la Ligue des champions de l’UEFA, et soulever la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA qui commence le 14 juin aux États-Unis.
À moins d’un mois de l’entrée en lice du Paris Saint-Germain face à l’Atlético Madrid au Rose Bowl de Pasadena, le natif de Vernon s’est confié à la FIFA et n’a pas masqué son excitation à l’idée de disputer le prestigieux tournoi mondial interclubs.
FIFA : Ousmane, la nouvelle édition du Mondial des clubs de la FIFA mettra aux prises les 32 meilleures équipes du monde cet été. Êtes-vous impatient que ça commence ?
Ousmane Dembélé : Oui. En plus, c’est aux États-Unis, un très beau pays. Je pense que cette Coupe du Monde [des Clubs] va être exceptionnelle, juste avant la grande Coupe du Monde – pour les pays. Je pense que ça va être une Coupe du Monde [des Clubs] énorme et on a hâte d’y être.
À quel type d’ambiance vous attendez-vous aux États-Unis ?
Je pense que ça va être un public chaud. Tout le monde va venir à cette Coupe du Monde. On va jouer contre de belles équipes. On a deux matches à Los Angeles et un autre à Seattle. On a hâte d’y être et je pense que ça va être top.
Ces matches interclubs donnent souvent lieu à des chocs de cultures. Pensez-vous que l’un des plus grands attraits de la compétition est d’avoir justement tant de clubs de différents pays ?
Oui, c’est ça. Je pense que ça va être un mélange de footballs différents, que ce soit Botafogo dans notre poule… On connaît un peu plus l’Atlético de Madrid, mais on n’a jamais joué Seattle. Ça va être un football différent. On a hâte d’y être et d’affronter ce genre d’équipes.
Découvrez le calendrier complet de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™
Vous allez jouer devant des supporters américains qui n’ont pas forcément l’occasion de vous voir, hormis devant leur télé. Ça vous inspire quoi ?
Ça fait plaisir. On sait qu’il y a beaucoup de supporters américains fans du PSG aux États-Unis, donc ça va être un plaisir de jouer face à eux. On espère qu’ils vont nous pousser pour essayer de remporter aussi ce trophée.
Vous avez évoqué l’Atlético Madrid. Le premier match contre eux, au Rose Bowl de Pasadena, va être décisif. Que pensez-vous de cette équipe ?
C’est une très belle équipe qui fait une très belle saison. Je me rappelle du match au Parc des Princes [perdu 2-1 en novembre, en Ligue des champions], je pense qu’on méritait un peu plus qu’une défaite. Ces derniers jours, ils n’ont pas eu de chance, en étant éliminés de la Ligue des champions et de la Copa del Rey. Mais c’est une très belle équipe dont il va falloir se méfier.
« Je ne sais pas si je suis à mon apogée »
Jusqu’où vous voyez-vous aller dans cette compétition ? Quels sont les objectifs du PSG ?
Comme on se l’est dit en début de saison, on va essayer de remporter tous les trophées. Après, on sait que c’est difficile, il y a de très belles équipes dans cette compétition. On sait que ce premier match va être décisif. On va essayer de tout donner pour remporter ce trophée.
À titre personnel, comment expliquez-vous vos progrès et quel est votre prochain grand objectif ?
Comme je l’ai dit assez souvent, c’est plutôt un travail d’équipe. L’équipe m’aide énormément à marquer des buts, à faire des passes décisives. On progresse de match en match, et je pense que [si] ma saison [est réussie], c’est aussi grâce au collectif. C’est grâce à l’équipe que j’ai cette forme-là. Le plus grand objectif, c’est de gagner des titres avec le Paris Saint-Germain. Les titres individuels sont juste un bonus pour moi.
Que vous inspire l’efficacité dont vous faites preuve depuis que vous avez été repositionné avant-centre cet hiver ? Est-ce que vous avez le sentiment d’être à votre apogée ?
Je ne sais pas si je suis à mon apogée, je pense que je peux encore m’améliorer et l’équipe aussi. Mais, oui, je sens que je fais une bonne saison, je suis beaucoup plus décisif. C’est dû à mon repositionnement.
À quel point devez-vous cette métamorphose à votre entraîneur Luis Enrique ?
Le coach a toujours eu confiance [en moi] depuis le jour où je suis arrivé au Paris Saint-Germain. On s’est parlé au téléphone avant que je signe au club. Il m’a dit ce qu’il voulait faire de moi en tant que joueur. J’ai toute sa confiance et j’essaie de la lui redonner sur le terrain.
« Zidane était exceptionnel »
Est-ce que vous aimez les sports américains ?
Oui, je regarde beaucoup la NBA. En rediffusion, parce que les matches sont tard.
Quel est votre sportif préféré de tous les temps aux États-Unis ?
Aux États-Unis, pour moi, le plus grand, c’est Michael Jordan. Il a inspiré [les gens] de génération en génération et, pour moi, c’est le meilleur.
Qu’est-ce que vous aimez chez lui ?
Son leadership et tous les titres qu’il a gagnés. Tout ce qu’il a fait aux [Chicago] Bulls. Il a été exceptionnel. J’ai regardé aussi sa série [The Last Dance]. Moi, en 1997, je venais de naître. J’ai regardé tout ce qu’il a fait et c’était exceptionnel.
Revenons au football pour finir. Si vous pouviez jouer un match aux côtés d’une légende, qui choisiriez-vous ?
Je vais dire Zinedine Zidane, parce que c’est le plus grand joueur français de l’Histoire. Il était très technique, je pense aussi qu’il m’aurait mis dans de très bonnes conditions. C’était un joueur exceptionnel.