Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, lors de la mise en place du comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale, que des mesures de baisse sur l’électricité et les produits pétroliers seront appliquées dans les prochains jours. Cette initiative vise à alléger le coût de la vie des Sénégalais confrontés à la hausse des prix de l’énergie et des carburants.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, ce lundi, des mesures fortes visant à alléger le coût de la vie des Sénégalais. C’était lors de la mise en place du comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale.
« Malgré la situation économique que nous avons héritée, le gouvernement travaille d’arrache-pied pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Le président de la République m’a demandé de travailler sur un certain nombre de mesures, avec la mise en place d’une commission à la Primature, dirigée par le ministère de l’Énergie. Nous y travaillons depuis huit mois. Ainsi, dans les jours à venir, je peux affirmer qu’il y aura des mesures de baisse sur l’électricité et les produits pétroliers, à savoir l’essence, le gaz et le gasoil », a déclaré le chef du gouvernement.
Cette annonce intervient dans un contexte marqué par des critiques sur le coût de l’électricité. Le gouvernement entend, à travers ces mesures, traduire sa volonté de relancer l’économie tout en maintenant un climat social apaisé.
Le chef du gouvernement réaffirme l’ambition de son gouvernement malgré que la situation financière du pays reste difficile, héritée de ses prédécesseurs : « Nous n’attendons même pas qu’on nous demande d’agir, car nous savons pourquoi nous sommes là. La difficulté, c’est le taux d’endettement laissé par nos prédécesseurs. Pourtant, ils avaient trouvé un taux de 34 %. S’ils nous l’avaient remis tel quel, même avec 70 %, nous aurions déjà décollé. C’est pourquoi nous lançons un appel à tous les acteurs impliqués dans ce Pacte national de stabilité sociale. »
La mise en place du comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale marque ainsi une nouvelle étape dans la stratégie gouvernementale visant à renforcer le dialogue entre l’État, les employeurs et les organisations syndicales pour une paix sociale durable.

