Des résidents de Dakar expriment leur vive inquiétude face à la pénurie d’espaces publics verts et apaisants dans leur quotidien, un déficit qui affecte leur qualité de vie, leur santé mentale et physique, ainsi que le lien social. La remise officielle de la dernière base militaire française à Dakar, le 18 juillet 2025, est vue comme une opportunité historique pour transformer ce site en parc public, un lieu de respiration, de rencontre et de repos pour tous.
Cette initiative permettrait, selon les pétitionnaires : « Améliorer la santé physique et mentale des citoyens : les espaces verts réduisent le stress, favorisent l’activité physique et diminuent les risques de maladies chroniques. » Elle offrirait aussi « un lieu sûr et accessible à tous pour se détendre et socialiser » dans une ville de plus en plus dense, tout en « renforçant la résilience climatique » grâce aux arbres qui réduisent les îlots de chaleur et filtrent les polluants. De plus, elle encouragerait « les liens intergénérationnels et les initiatives communautaires : événements culturels, activités sportives, lecture en plein air, jardinage collectif, etc. »
Les signataires soulignent un déséquilibre alarmant : « Dakar ne compte aujourd’hui qu’environ 2 m² d’espace vert par habitant, soit nettement en dessous des 9 m² recommandés par l’OMS » (source : ANSD, Sénégal). « Nous ne demandons pas un luxe. Nous réclamons une respiration urbaine indispensable à notre équilibre collectif et à l’avenir de nos enfants », insistent-ils, lançant une pétition adressée au Président Bassirou Diomaye Faye, au Ministère de l’Urbanisme, de l’Environnement et du Développement Durable, et à la Mairie de Dakar, pour transformer l’ancienne base de Ouakam en un grand parc public accessible à tous.