De retour de ses congés, le Premier Ministre Ousmane Sonko a participé au Conseil des ministres de ce jour. Ainsi, il a consacré sa communication aux orientations du Gouvernement en matière de politique mémorielle. Il a, dans un premier temps, rappelé les directives et actes déjà posés dans ce domaine, avant d’aborder la valorisation du patrimoine mémoriel du Sénégal et la perpétuation des acquis de cette politique.
Dans le document issu de cette rencontre rendu public, « le Premier Ministre a particulièrement insisté sur plusieurs chantiers stratégiques, parmi lesquels la construction de la Maison des Archives, de la Bibliothèque nationale et de bibliothèques dans les régions, l’érection d’un Mémorial à Thiaroye en l’honneur des tirailleurs sénégalais, la création d’un Centre de documentation et de recherche dédié aux ‘’Tirailleurs sénégalais’’, l’enseignement de l’histoire du Massacre de Thiaroye dans les écoles sénégalaises, la célébration annuelle d’une Journée du Tirailleur, ainsi que la création du Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique (CNMGPH) et du Centre de documentation au Cimetière de Thiaroye. »
Il a également rappelé l’hommage solennel rendu au Professeur Amadou Makhtar Mbow le 28 octobre 2025, ainsi que la prochaine célébration de la deuxième édition du souvenir du Massacre de Thiaroye.
Pour le Premier Ministre, « la valorisation du patrimoine mémoriel est une nécessité. Elle repose à la fois sur le récit historique et sur l’érection de symboles. S’agissant du récit historique, il s’agit de mettre en lumière les figures emblématiques du pays et de rétablir les faits historiques dans leur authenticité et leur objectivité. Quant aux symboles, ils doivent constituer un rappel permanent de l’histoire nationale et jouer un rôle majeur dans la promotion touristique ».
Dans cette perspective, Ousmane Sonko a évoqué « la création de musées historiques des royautés traditionnelles, comme celui de Dekheulé, ainsi que dans des sites historiques tels que Pathé Badiane (PaosKoto), Yang Yang, Ndorna (Fouladou) et Nder ».
Il a également mis en avant l’importance de l’édification de la Bibliothèque nationale, considérée comme un outil essentiel de réappropriation de la mémoire collective et un réceptacle du patrimoine documentaire national, ainsi que la réalisation de la Maison des Archives.
