Consacrée à l’échelle planétaire en décembre au Qatar, où elle a été la première femme à arbitrer en phase finale masculine de Coupe du monde, Stéphanie Frappart a bâti son succès en ne laissant aucune prise aux émotions.
Il est des petits polos blancs et des sourires discrets qui pèsent aussi lourd que des armures. Si elle s’était écoutée d’ailleurs, Stéphanie Frappart serait plutôt venue au rendez-vous en tenue d’arbitre. C’est comme ça que la France la connaît, c’est comme ça que le monde entier l’a découverte, et c’est comme ça que la plus grande star actuelle de l’arbitrage se laisse approcher, à défaut de saisir.