La refondation de l’enseignement supérieur, la fin de la présence militaire française et la renégociation du contrat de l’usine de dessalement d’eau de mer sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil met en exergue le démarrage, jeudi, des concertations sur l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et titre : ‘’le président de la République pour une refondation des universités’’.
Le journal souligne que 11 points seront discutés dans 8 commissions à partir du 21 juillet et fait état d’un ‘’consensus’’ des syndicats autour de la ‘’nécessaire’’ réforme du secteur de l’enseignement supérieur.
Selon Sud Quotidien, ‘’le président Diomaye engage le processus’’ pour la refondation structurelle de l’université sénégalaise.
‘’Face à l’empilement des difficultés dans l’enseignement supérieur-retards dans les chantiers pédagogiques, déficit budgétaire, effectifs pléthoriques, dérèglement du calendrier universitaire, manque d’enseignants, cycles qui s’étirent indéfiniment – le Sénégal entame un vaste chantier de refondation. C’est dans cette perspective qu’a été lancé, jeudi 17 juillet, l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI 2050), en présence de l’ensemble des acteurs du secteur et sous la présidence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye’’, écrit Sud.
Le même journal revient sur la rétrocession des dernières installations militaires françaises à l’Etat sénégalais. ‘’Dakar tourne la page’’, selon Sud.
Le camp Geille de Ouakam (Dakar) a abrité, ce jeudi, la cérémonie marquant la fin officielle de la présence de l’armée française au Sénégal, avec la restitution des dernières emprises militaires.
Après les emprises Maréchal et Saint-Exupéry situées à proximité du parc de Hann de même que le quartier ‘’Contre-Amiral Protêt’’ situé sur le port de Dakar, la station d’émission interarmées située à Rufisque, la France a restitué à l’Etat sénégalais le camp Geille, plus grande installation militaire française, et l’escale aéronautique militaire, située à l’aéroport de Diass.
”Les Français quittent le Sénégal’’, dit L’As.
La publication s’intéresse également à la renégociation du contrat de l’usine de dessalement d’eau de mer en titrant ‘’le Sénégal tord le bras aux Saoudiens’’.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est réjoui, jeudi, de la signature d’un contrat renégocié par le Sénégal et l’Arabie saoudite en vue de la construction d’une usine de dessalement de l’eau sur la Grande-Côte sénégalaise, confiée à l’entreprise saoudienne ACWA Power.
Cette entente a été résiliée en juillet 2024 par les autorités arrivées au pouvoir au Sénégal quatre mois auparavant. Elles avaient souhaité une renégociation du contrat.
Bassirou Diomaye Faye avait dénoncé la signature de ce contrat par le Sénégal et ACWA Power. Il avait été signé par son prédécesseur, Macky Sall, en mars 2024, soit quelques jours ou semaines avant son départ de la présidence de la République.
‘’Sénégalais et Saoudiens dans les mêmes eaux’’, affiche à la Une Le Quotidien, qui fait état de ‘’quelques ajustements dans le nouveau contrat’’.
Selon EnQuête, ‘’l’Etat reprend la main’’. ‘’ Contrat renégocié avec une baisse du prix de l’eau dessalée de 427 à 389,8 FCFA/m³. Le loyer annuel allégé passe à 17,5 milliards FCFA entre 2027 et 2029, au lieu de 20 milliards. La Sones et la Senelec désormais au cœur du dispositif’’, écrit le journal.
‘’Par la signature, hier, du contrat renégocié avec l’entreprise saoudienne Acwa Power, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, réussit un véritable coup diplomatique en présence notamment des ministres en charge de l’Economie, des Finances, mais aussi du Directeur général de la SONES’’, souligne EnQuête.