La sortie du pool d’avocats de l’ancien président, Macky Sall, pour apporter des éclaircissements sur l’affaire de la dette cachée, l’évolution des décès liés à l’épidémie de la Fièvre de la vallée du Rift et le Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le pool des avocats de l’ancien président de la République Macky Sall, sous la houlette de son coordonnateur, l’avocat français Me Pierre-Olivier Sur, a tenu jeudi une conférence de presse au siège de l’Alliance pour la République, pour engager la bataille de la clarification sur les accusations de dette cachée portées par l’actuel régime.
”La riposte de Macky’’, titre Le Quotidien. ‘’En conférence de presse hier, l’avocat français Me Pierre-Olivier a dénoncé le silence des autorités sur les correspondances qu’il leur a adressées pour avoir les documents relatifs à cette fameuse dette’’. ‘’Il soutient qu’il ne s’agit pas de dette cachée dans ce dossier mais de rapports cachés. Nous ne sommes pas dans le cadre d’un dossier de dette cachée, mais de rapports caché”, rapporté le journal.
Selon Source A, ”le pool des avocats de l’ancien président de la République dénonce la rétention de documents dont ils ont besoins pour la manifestation de la vérité face aux accusations portées sur Macky Sall et son régime notamment au sujet de la dette cachée”.
”Les avocats de Macky démentent le gouvernement”, dit Les Echos, ajoutant que ces derniers ‘’promettent de prouver l’innocence de (Macky Sall) devant les Sénégalais’’.
”La défense de Macky dans le fond du dossier”, titre Sud Quotidien. ”En conférence de presse, jeudi, les avocats de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall, ont dénoncé des irrégularités dans la procédure de divulgation de la dette supposément dissimulée par l’administration de leur client. Me Pierre-Olivier Sur, coordonnateur du pool des avocats de l’ancien président a affirmé que le rapport de l’inspection générale des Finances aurait été déposé hors délais, en violation de la loi de 2012”, écrit le journal.
La même publication se fait également de l’écho de ce qui ressemble à une réplique de l’avocat français Me Juan Branco, conseil d’Ousmane Sonko. ”Me Branco a vivement attaqué hier son confrère Me Pierre-Olivier Sur, coordonnateur du pool des avocats de l’ancien président Sénégalais Macky Sal. Lors d’une déclaration virulente posté sur le réseau social Facebook, l’avocat franco-espagnol a dénoncé ce qu’il considère comme une mise en scène autour de la défense de l’ex-chef de l’Etat, dans le cadre de l’affaire de la dette cachée”, rapporte Sud quotidien.
”Me Branco reproche à la défense de Macky Sall de dénoncer l’existence supposée de rapports cachés sur la gestion de la dette sénégalaise alors que, selon lui, ces documents ont été rendus publics par le FMI et par des cabinets internationaux comme Mazars. Pour lui cette communication de la défense de Macky Sall n’a d’autre but que politique sud quotidien’’, ajoute la publication.
De son côté, L’AS s’intéresse à l’évolution inquiétante des décès liés à l’épidémie de la Fièvre de la vallée du Rift en titrant : ‘’287 cas, 25 décès et 226 guérisons enregistrés’’, depuis l’apparition du premier cas à Saint-Louis.
”Les autorités sanitaires ont dressé jeudi un nouveau bilan préoccupant mais maitrisé. Dans un communiqué publié hier le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a fait le point sur la situation épidémiologique nationale concernant la Fièvre de la vallée du Rift et le Mpox’’, indique la publication.
‘’Le bilan passe à 25 morts’’, affiche à son tour Libération, précisant qu’il y a eu ‘’3 nouveaux décès liés à la Fièvre de la vallée du Rift entre le 21 et 22 octobre et 61 cas actifs répertoriés à date après 226 guérisons’’.
Le Soleil met en exergue la réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale marquée par la remise au chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, de la version révisée de la loi agro-sylvo-pastorale.
”Ce conseil a été présidé pour la première fois par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Il a reçu à cette occasion la version révisée de la loi, en vue de son adaptation aux nouveaux défis du développement durable, de la souveraineté alimentaire et de la modernisation agricole’’, indique le journal

