Divers sujets composent le menu de la livraison de mardi de la presse quotidienne, dont celui portant portant sur les fonds Covid qui revient au-devant de l’actualité avec le non-lieu accordé aux principaux mis en cause dans l’affaire de la surfacturation présumée d’un marché de riz.
Le quotidien L’As rapporte que le doyen des juges d’instruction du Pool judiciaire financier a rendu, le 31 octobre dernier, une ordonnance de non-lieu en faveur des hommes d’affaires Moustapha Ndiaye, Rayan Hachem et Mohamed Dieng dans le dossier dit de surfacturation du marché du riz, lié à la riposte contre la pandémie de Covid-19 en 2020.
Selon le journal, cette décision blanchit du coup l’ex-ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, libéré, fin septembre, mais qui demeure sous contrôle judiciaire. D’où la manchette très inspirée du journal Le Quotidien, “Mansour riz en attendant”.
Le journal Le Quotidien fait observer que les importateurs de riz Rayan Hachem, Moustapha Tall et Mohamed Dieng ayant bénéficié d’un non-lieu, “Mansour Faye peut entrevoir aussi la même issue au niveau de la Haute Cour de Justice”.
“L’affaire de la présumée surfacturation du riz livré durant la pandémie de Covid-19 connaît un nouveau rebondissement. Le juge d’instruction a prononcé un non-lieu en faveur des principaux mis en cause, estimant le dossier vide. Mais le parquet a aussitôt interjeté appel, relançant un dossier aux forts relents politiques”, écrit L’info.
Sud Quotidien s’intéresse à la 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), à laquelle prennent par plus de 60 pays, 22 ministres et des centaines d’universitaires, de chercheurs et étudiants, “autour d’un objectif commun : repenser la place du savoir dans le développement du monde francophonie”.
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en présidant la cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre, a prôné “une Francophonie du savoir et de l’innovation”, rapporte Sud Quotidien. Le président Faye a plaidé “pour une Francophonie académique plus inclusive”, selon Le Soleil.
Sur un tour autre sujet, Walfquotidien évoque un “pari risqué” au sujet de l’annonce du Premier ministre, Ousmane Sonko, relative à une baisse prochaine des prix de l’énergie. “La volonté du gouvernement de baisser les prix de l’énergie se heurte à la réalité économique”, avance le journal.
“Avec un FMI opposé aux subventions et un service de la dette en forte hausse”, de l’ordre de 5490 milliards de francs CFA, “le gouvernement marche sur des œufs”, indique Walfquotidien.
Pour le compte des sujets politiques, le quotidien Enquête fait observer que le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Abdourahmane Diouf, “se positionne [de plus en plus] en bouclier [du président de la République] et essuie toutes les critiques”.
“L’homme semble conscient des risques qu’il a pris en considérant le président de la République comme la seule constante”, ajoute le quotidien Enquête. Le quotidien Yoor-Yoor estime, sur le même sujet, que le président du parti Awalé “tente d’imposer un ‘Diomayisme sans Sonko’”, une tentative à l’en croire “non seulement artificielle, mais vouée à l’échec […]”.
Plusieurs quotidiens reviennent sur la question du Fonds d’appui à la presse, à l’image du journal Le Quotidien selon lequel ”un nouveau front va s’ouvrir” entre le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique et le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (CDEPS).
”L’annonce du lancement hier de la plateforme de déclaration des médias en vue de l’enregistrement des potentiels bénéficiaires du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP) est au centre du désaccord”, écrit le journal.
”Le CDEPS crie au mépris et à la violation de la loi”, affiche L’Observateur. Enquête pointe aussi, en citant la même organisation, une procédure ”menée sans concertation, à la veille de la clôture budgétaire de l’Etat”.

									 
					