Fatou Kiné Cissé, vendeuse d’armes et directrice de la société Tahar Projects, risque 6 mois de prison ferme, une peine requise par le procureur lors de son procès. En détention provisoire depuis son interpellation en avril, elle a été jugée ce jeudi 17 juillet devant le tribunal correctionnel de Dakar, rapporte Les Échos.
Ses propos polémiques, tenus lors d’une émission et largement diffusés sur les réseaux sociaux, affirmaient que la sécurité du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko était compromise en raison de la promotion d’un officier proche de l’ancien chef de l’État Macky Sall, rembobine la même source.
Lors de son procès, poursuit le journal, Fatou Kiné Cissé a présenté des excuses, affirmant que ses déclarations étaient une opinion personnelle basée sur le contexte géopolitique actuel et qu’elle n’avait pas voulu diffamer. Elle a également expliqué qu’elle suit un master en sécurité et défense et dirige une entreprise active dans ce domaine depuis 2020.
Le Procureur a requis sa culpabilité, soulignant la gravité de ses accusations.
La défense a plaidé la liberté d’expression et demandé sa remise en liberté provisoire, évoquant son état de santé, notamment une fracture au bassin qui l’a conduite au pavillon spécial.
La demande de liberté a été rejetée, et le tribunal a fixé le délibéré au 21 août, conclut Les Échos.