La drogue demeure l’infraction dominante dans les statistiques de la police nationale, particulièrement chez les étrangers. C’est ce qu’a révélé le directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Alassane Niane, lors de la présentation du rapport annuel d’activités, ce mercredi.
Exposant les grandes tendances en matière de criminalité au Sénégal, il a d’emblée fait savoir qu’au total, 20 478 infractions ont été recensées sur l’ensemble du territoire national. « Cela nous a permis de voir que, pour ce qui concerne ces infractions-là, les Sénégalais, en général, ont commis 18 951 infractions durant l’année 2024. Ce qui représente un taux de 92,54 % par rapport aux étrangers. Dans ces infractions-là, celles contre la propriété occupent le haut du pavé avec 42,89 %. Elles sont suivies par les drogues qui représentent 25,72 % », a-t-il déclaré. Les étrangers ont commis 1 527 infractions sur les mêmes catégories d’infractions. La drogue occupe la première place chez eux.
Poursuivant, Alassane Niane a aussi listé les délits relatifs à la paix publique à savoir les rixes, les outrages et rébellions, le vagabondage, le racolage, les injures, les jeux de hasard. «En dehors de ces infractions contre la propriété et la paix publique, nous pouvons remarquer que les infractions contre les personnes ont été scindées en trois groupes. Il y a les atteintes à la vie, qui concernent les menaces de mort, les homicides volontaires, les tentatives de meurtre, les infanticides et autres tentatives d’infanticide », souligne le commissaire.
«Les atteintes à la vie privée sont dénombrées à 420, ce qui représente 17,8 % parmi les infractions contre les personnes. Il y a les coups et blessures qui concernent les violences à sang, les voies de fait, les coups et blessures volontaires. Ils sont estimés à 1 624, soit 68,84 %. Les viols et tentatives de viol, les harcèlements, les attentats à la pudeur, entre autres, sont au nombre de 315, soit 13,35 %. Il y a aussi la cybercriminalité et l’immigration irrégulière», a informé le directeur de l’OCRTIS.
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