La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) exprime sa préoccupation face à la violence qui a éclaté au Sénégal, suite au verdict de l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Cette affaire, hautement médiatisée, a entraîné des répercussions sociales et politiques importantes, notamment des manifestations violentes qui ont causé la mort de plusieurs personnes et des dégâts matériels considérables.
La CEDEAO, dans son communiqué officiel, a fermement condamné ces actes de violence « qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et troublé l’ordre public ». La commission déplore la perte en vies humaines et souligne l’importance de la retenue et du règlement des différends par des moyens pacifiques.
Ces développements surviennent après que le tribunal a rendu son verdict dans l’affaire Sonko-Sarr, condamnant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse, selon l’article 324, alinéa 2, du Code pénal sénégalais. Cette condamnation a déclenché une vague de protestations à travers le pays, menées par les partisans de Sonko et divers groupes de la société civile.
Face à cette situation, la CEDEAO appelle toutes les parties concernées au Sénégal à résoudre pacifiquement leurs différends, en conformité avec la longue tradition démocratique du pays. La commission se dit « saisie de l’évolution des événements au Sénégal » et continue à suivre la situation de près.
