Au Sénégal, de plus en plus de jeunes femmes proposent sur Snapchat des « stories privées 10 000 », accessibles après paiement, généralement 10 000 FCFA. Ces stories contiennent des photos et vidéos pornographiques, parfois très explicites.
Derrière cette tendance, les motivations sont souvent économiques : certaines cherchent à s’en sortir financièrement, d’autres à financer un mode de vie luxueux. Bien que la pornographie soit illégale au Sénégal, le phénomène se développe dans un flou juridique et dans la discrétion.
La pratique comporte des risques : fuites de contenu, cyberharcèlement, rejet social. Dans une société conservatrice, ces jeunes femmes sont fortement jugées, tandis que les hommes consommateurs restent peu inquiétés.
Ce phénomène soulève des questions sur la précarité, le rapport au corps, la sexualité, l’hypocrisie sociale et le rôle des réseaux sociaux dans la vie des jeunes.
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