Président du parti de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall a exprimé une vive critique concernant la manière dont le projet de loi portant de création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), présenté comme révolutionnaire pour lutter contre la concussion et la corruption, est soumis dans l’urgence. Il remet en question le « sérieux » dans ce travail.
S’identifiant comme un lanceur d’alerte dans son rôle naturel de député, Thierno Alassane Sall déplore de ne pas être «entendu, écouté ». «Et même parfois on me chahute », a-t-il regretté.
D’après Thierno Alassane Sall, le désir affiché de lutter contre la corruption et de favoriser les lanceurs d’alerte contraste fortement avec la réalité où les lanceurs d’alerte sont ignorés.
« Des lanceurs d’alerte ont saisi le Premier ministre sur une question qui concerne la bonne gouvernance sans suite », a-t-il renseigné, devant les députés, ce lundi 25 août. Ce qui illustre, selon lui, un dysfonctionnement grave du système censé traiter ces alertes.
Revenant sur l’OFNAC, Thierno Alassane Sall estime : «Voilà un autre projet de loi qui va renforcer notre arsenal juridique sans rien changer aux cancers qui gangrènent le Sénégal ».