Le président du mouvement AGIR – Les leaders, Thierno Bocoum, a réagi, à la suite du point de presse de Pape Malick Ndour. Et c’est pour lui apporter un soutien total et sans réserve.
Dans une déclaration au ton ferme, l’ancien député a dénoncé le traitement réservé à son « frère » Pape Malick Ndour, estimant qu’il a été « brisé et humilié » dans une affaire qui, selon lui, aurait pu être gérée « avec calme et sérénité ». Bocoum fustige le non-respect du statut d’ancien ministre de Ndour ainsi que de ses droits fondamentaux de citoyen.
Évoquant également les cas Badara Gadiaga et Abdou Nguer, toujours détenus, Thierno Bocoum voit en eux le symbole d’un refus de la soumission face aux intimidations d’un pouvoir aux abois.
Il a, par ailleurs, réclamé l’abrogation de la loi d’amnistie, qu’il juge incompatible avec une justice équitable. «Lorsqu’un président de la République et un Premier ministre obtiennent un non-lieu fondé sur une amnistie qu’ils prétendaient vouloir abroger, il devient indécent de faire preuve de zèle contre des citoyens ciblés ».
Pour Thierno Bocoum, l’amnistie ne doit pas être une arme politique servant à protéger certains et à frapper d’autres. Il appelle à une justice impartiale, loin des règlements de comptes. « Sans impartialité, la justice perd son âme et devient un instrument de vengeance ».
Le leader d’AGIR conclut en réaffirmant sa détermination : « Nous n’accepterons jamais (que la justice) s’acharne sur de simples contradicteurs. »