Dans une tribune intitulée « La fatwa du silence : une comédie tragique », l’ancien député et président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, s’attaque à ce qu’il qualifie de dérives autoritaires du pouvoir en place, dénonçant une gestion partiale de la justice et une répression sélective de la liberté d’expression.
Fustigeant les “donneurs de leçons plombés par l’échec de leurs promesses”, M. Bocoum pointe une indignation à géométrie variable face aux critiques politiques, et cite le cas d’Abdou Nguer, détenu selon lui à tort pour une publication dont il ne serait pas l’auteur.
“Ce pouvoir, réfractaire à la critique, veut imposer un silence à sens unique”, affirme-t-il, qualifiant cette situation de “fatwa du silence”.
Se déclarant opposé à toute forme d’insulte, quel qu’en soit l’auteur, Thierno Bocoum appelle à une justice impartiale, exigeant que tous les rapports de contrôle – notamment ceux de la Cour des comptes – soient transmis sans exception aux autorités judiciaires compétentes.
Concluant sur un appel au sursaut patriotique, l’ancien parlementaire met en garde contre les “fanatismes” et appelle les “vrais patriotes” à rester fidèles aux valeurs du Sénégal, loin des logiques partisanes.
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