«En juin 2023, rembobine le journal, [celle-ci est convoquée dans le bureau du Proviseur du Lycée]. En aparté avec [la dame], [ce dernier] lui révèle qu’il a été saisi par l’Intendant, lui confiant que l’époux d’A.S. est un trafiquant de drogue.» Repris par la source, le Proviseur ajoute qu’«[I. D.] lui a également confié que [l’accusé] écoule toutes ses marchandises à son domicile conjugal. [Pire], il s’active dans cette activité illicite avec d’autres malfaiteurs qui croupissent depuis un certain temps à la prison de Mbour.»
Hors d’elle, A. S. interpelle immédiatement l’accusateur. I. D. maintient ses propos. Des bonnes volontés ont entrepris «une médiation pour un règlement à l’amiable» et surtout pour éviter de ternir l’image de l’établissement, avance le titre du Groupe futurs médias. Qui confie qu’A.S. avait toutefois posé une condition : «Que l’intendant lui révèle le nom de celui qui a raconté toutes ces calomnies sur son mari.» Ce dernier a refusé, préférant «protéger l’identité de sa source».
La professeure d’Eps, «estimant que sa dignité et son honneur sont bafoués», a finalement porté plainte pour diffamation et fausses accusations. «Les différentes parties feront face au Procureur de Mbour dans les jours à venir», complète L’Obs.