Le groupe parlementaire de l’opposition Takku Wallu Sénégal accuse le perchoir. En conférence de presse, ce lundi 7 juillet, au siège de l’Alliance pour la République (APR), il a «dénoncé plusieurs manquements qui ont émaillé la session ordinaire 2024-2025 clôturée le 30 juin dernier.
D’emblée, le vice-président du groupe a déclaré que l’Assemblée nationale est à la remorque de l’exécutif. «Toutes les initiatives ont quasiment été prises par l’exécutif. Il s’agit entre autres de la suppression d’institutions constitutionnelles, de la levée intempestive d’immunité parlementaire de députés, de la réaction de députés du blocage d’initiatives des lois par les députés, de la violation répétée du règlement intérieur », a indiqué Djimo Souaré qui a lu la déclaration liminaire devant l’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop.
À ce titre, insiste-t-il, Takku Wallu au Sénégal dénonce les manquements graves et répétés au respect du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Le groupe fait part de sa vive préoccupation face aux violations graves et répétées du règlement intérieur par son président. Nous avons été témoins à plusieurs reprises de nombreuses entorses aux règles qui régissent le fonctionnement de l’Assemblée nationale, entre autres. Le refus d’appliquer dans toute sa rigueur les dispositions de l’article 74 qui permettent à l’auteur d’une question préalable de reprendre la parole », fait-il remarquer.
Car, selon lui, la participation au débat du président de l’Assemblée nationale en violation flagrante des dispositions de l’article 69 du règlement intérieur pour commenter ou répondre aux députés, notamment ceux de l’opposition, après leur prise de parole.
« Le groupe parlementaire Takku Wallu au Sénégal dénonce ces manquements qui portent atteinte à l’équité et au bon déroulement des débats et invite le président de l’Assemblée nationale à prendre de la hauteur et à se départir d’une stratégie de communication déjà vouée à l’échec », dit le député.