Selon Enquête, l’ancien président Macky Sall, installé au Maroc depuis son départ du pouvoir, le 2 avril dernier, «suit de très près la situation politique sénégalaise», marquée par «une vague de poursuites judiciaires» impliquant «ses fidèles lieutenants» dont Farba Ngom.
«Face à cette situation, souffle le journal, Macky Sall a mobilisé un réseau d’experts juridiques pour anticiper d’éventuelles actions judiciaires le visant directement.»
La même source croit savoir que le prédécesseur de Diomaye Faye est ainsi «en contact avec El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice sous Wade, qui s’était illustré dans la défense de Karim Wade lors d[u] procès [de ce dernier] pour enrichissement illicite [dans le cadre de la traque des biens mal acquis]».
«Ce ténor du barreau a mis sur pied dès septembre 2024 un collectif d’avocats», avance le quotidien d’information. Enquête va plus loin, informant que ce pool, baptisé «collectifs des avocats républicain», est «chargé de défendre les personnalités de l’ancien régime».
Parmi ses membres, figurent Mes Oumar Youm, El Hadji Moustapha Diouf et Bassirou Ngom, liste Enquête. Qui souligne que les robes noires, qui sont «en ordre de bataille, s’emploient à «décrédibiliser les procédures en cours les qualifiant de justice des vainqueurs».
D’après la même source, l’ancien président (2012 à 2024) a commis l’avocat français Antoine Vey «pour préparer une éventuelle contre-offensive judiciaire» à l’échelle internationale.