Mamina Daffé, ancien coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles Communautaires (PRODAC) et son co-prévenu Ibrahima Cissé, ne sont pas au bout de leurs peines. Déférés au Parquet financier, ce vendredi, ils n’ont pas pu faire face au Procureur Un retour de parquet justifié par «l’absence de l’avocat de Cissé», croit savoir L’Observateur.
Ce n’est que partie remise. Le duo, arrêté dans le cadre de la reddition des comptes, sera édifié sur son sort, lundi, prédit Libération. Le journal indique que Daffé et Cissé filent vers une inculpation après l’ouverture par le Pool judiciaire financier (Pjf) d’une information judiciaire pour faux et usage de faux en écritures privées, escroquerie portant sur des deniers publics et complicité de ces faits. Le préjudice est évalué à plus de 680 millions de francs Cfa.