L’installation du nouveau gouvernement présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko suscite des tensions au sein de la majorité parlementaire de Benno Bokk Yaakar. La possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement est évoquée, conformément à l’article 86 de la Constitution qui permet aux parlementaires de provoquer la démission du gouvernement par le biais d’une telle motion.
Le paysage politique sénégalais est en pleine ébullition avec l’installation du nouveau gouvernement et les tensions au sein de la majorité parlementaire… Avec une éventuelle utilisation de la motion de censure contre les nouvelles autorités.
La motion de censure est un mécanisme constitutionnel qui permet à l’opposition ou à une partie de la majorité parlementaire de remettre en question la confiance accordée au gouvernement.
Dans ce contexte, plusieurs scénarios sont envisagés pour l’adoption d’une telle motion à l’encontre du gouvernement de Ousmane Sonko.
La nouvelle opposition pourrait déposer plusieurs motions de censure d’ici la fin de la session parlementaire en juin. Avec seulement 17 députés nécessaires pour déposer une motion de censure, Bby pourrait théoriquement obtenir le soutien nécessaire pour remettre en question la légitimité du gouvernement.
Toutefois, même si la motion de censure est adoptée, cela ne signifie pas automatiquement la démission du gouvernement. Le Président Diomaye Faye pourrait choisir de reconduire Ousmane Sonko à la tête du gouvernement. De plus, Ousmane Sonko dispose de trois mois pour présenter sa déclaration de politique générale, ce qui lui laisse du temps pour naviguer dans ce contexte politique complexe.
Dans ce jeu politique, la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait être une option envisagée par Ousmane Sonko pour contourner les tensions et obtenir un nouveau mandat auprès des électeurs. La dissolution de l’Assemblée nationale permettrait de mettre fin à la session parlementaire en cours et d’organiser de nouvelles élections législatives.