Le mouvement de grève dans le secteur de la justice est l’un des sujets en exergue dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS, avec divers autres points d’actualité portant notamment sur la “reddition des comptes”.
Dans une circulaire rendue publique mardi, le ministre de la Justice a demandé aux chefs de juridictions et de parquets de réquisitionner les greffiers et le personnel administratif nécessaire en vue d’assurer la continuité du service public de la Justice, en raison de perturbations induites par une grève de plusieurs semaines des syndicats du secteur.
Ce mouvement de grève mené par le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) a occasionné de nombreuses perturbations dans les tribunaux.
L’Entente des travailleurs de la Justice, formée par le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), a réagi à cette circulaire, en demandant à ses membres de ne pas donner suite aux réquisitions qui pourraient leur être adressées par la tutelle.
“Les syndicats mettent la pression”, titre à ce sujet Sud Quotidien, selon lequel “le bras de fer autour du service public de la justice prend une nouvelle tournure”. L’Entente SYTJUST-UNTJ “appelle à la désobéissance syndicale”, note Source A, en affichant : “Confrontation inévitable”.
Maodo Malick Mbaye sous mandat de dépôt, sa caution rejetée
Les travailleurs de la justice soutiennent que la circulaire du ministre de la Justice “ne respecte pas les exigences légales”, et font savoir qu’ils “ne comptent pas se plier à la décision de la tutelle de les réquisitionner en vue d’assurer la continuité du service public”, rapporte le journal Le Quotidien.
Plusieurs quotidiens, dont Les Echos, rapportent que l’ancien directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye, a été placé sous mandat de dépôt pour détournement présumé d’un montant de 600 millions de francs CFA.
“En guise de caution, il avait proposé un complexe agricole bâti sur une parcelle de 22.980m2 située à Gott, dans la commune de Notto, estimé à 798.282.530 FCFA”, mais “malgré cette garantie, sa caution a été rejetée […]”, indique L’Observateur.
Les avocats de Maodo Malick Mbaye restent mobilisés pour lui obtenir une liberté provisoire, selon L’As, L’info rappelant que dans le cadre de cette affaire, l’ex-directeur administratif et financier de l’ANAMO et plusieurs fournisseurs avaient été déjà arrêtés pour soupçons de détournement.
L’info explique que cette affaire concerne des marchés fictifs qui auraient été conclus au sein de l’ANAMO, destinés à financer des programmes de formation professionnelle pour les jeunes, dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte contre le Covid-19.
La nouvelle stratégie portuaire du Sénégal dévoilée jeudi
S’agissant de la situation du député Farba Ngom, en détention depuis février dernier pour notamment blanchiment de capitaux, l’As annonce que le juge en charge de son affaire a désigné trois médecins pour statuer sur son cas, en vue d’une éventuelle libération pour raison de santé.
“Un collège de médecins face au cas Farba Ngom”, titre à propos le quotidien L’Observateur, qui insiste sur “l’enjeu capital du verdict médical attendu” de ces spécialistes. Il s’agit d’une contre-expertise “décidée après un premier rapport médical concluant à l’inaptitude du maire des Agnam à la vie carcérale”, précise le journal.
Walfquotidien s’intéresse au projet de regroupement de l’opposition, laissant entendre que cette initiative “tarde à voir le jour” en raison d’une bataille d’égos.
Pastef, le parti au pouvoir, “se plait à dire qu’il n’a pas une opposition devant lui. Barthélémy Dias a répliqué en annonçant la création d’une vaste coalition regroupant des acteurs politiques, des activistes…Sauf que ces coalitions souvent annoncées, sont pour le moment des vœux pieux”, lit-on dans les colonnes de ce journal.
Le Soleil évoque la nouvelle stratégie portuaire du Sénégal et parle d’un plan de sauvetage qui sera dévoilé demain jeudi, en vue de “repositionner le pays comme leader logistique en Afrique de l’Ouest, à l’horizon 2035, face à une concurrence régionale accrue”.